(Kenneth Steen) You can throw me to the wolves, I will come back leader of the whole pack

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« Kenny la bagarre », « Kenneth le terrible » ou encore « Ken le cogneur ».
Ils étaient nombreux les surnoms qu’on lui avait accorder au cours de son enfance et son adolescence. Kenneth Steen, c’est ce garçon originaire d’une petite ville des Etats-Unis. Ce récit purement américain qui laisse à rêver des millions de famille à travers le pays. Originaire d’une famille modeste vivant dans la simplicité absolue au sein de leur communauté. Le chef ainé de la fratrie des trois enfants Steen. Une mignonne petite tête blonde au large sourire édenté sur les photos d’archives familiales.
Kenneth il était ce gosse mignon comme un chiot qui adorait essayer de porter assistance à son père. Un père à l’allure d’un type hirsute dans sa chemise à carreaux délavée. L’archétype même du travailleur aux mains aussi calleuses que monstrueuses dans ses grosses chaussures de chantier. Kenny il avait fier allure sur les photos d’époque à côté de cet ours blond avoisinant les deux mètres de haut pour pas moins de cent quarante kilos. C’est à sa pauvre mère que Kenneth à longtemps fait des cheveux blancs enchainant les bêtises à répétition. Une véritable histoire américaine comme l’aime ce pays…
Véritable petit garçon turbulent et instable. Maman Steen à rapidement compris que pour canaliser son monstre il n’y avait que trois moyens efficaces : la télévision, la musique et le sport ! Elle était à l’époque loin de se douter que laisser son petit garçon d’une dizaine d’année devant un film comme Rocky allait au final devenir le début d’une invraisemblable montagne russe d’émotions.